Depuis un bout de temps, les
militants des cliques et des smart phones, les barbus qui craignent dieu devant les caméras et les riches gauchistes qui
parlent sans cesse des droits des pauvres…
qui travaillent chez eux, se félicitent de l’arrestation de M. Kamel Ltaief, ou du moins des poursuites
judiciaires engagées contre lui.
Ces « petits intelligents »,
qui croient fermement en ces différentes
théories du complot, pensent
que ce gouvernement a enfin pu détenir la tête de la pieuvre mafieuse
Tunisienne, ou du communément appelé « gouvernement de l’ombre» et qu’il le fait vraiment, au nom du
peuple, par le peuple et pour le bien du peuple!
Je ne sais pas ce que cette
Troïka opportuniste mijote, mais de mon coté je ne peux pas me féliciter d’une
telle opération, surtout que des corrompus se sont vu acquittés par la justice
de M. Bhiri et d’autres n’ont toujours pas été accusés de quoi que ce soit !
Pire encore, cette maudite Troïka
peine à engager des réformes du système
juridique Tunisien, à croire qu’ils le font
exprès.
De quoi se féliciter donc ?
Et ou est parti le principe de la présomption d’innocence mes chers
intellectuels et militants de la 25 ème heure ?
Pourquoi n’y
a-t-il pas eu autant de réactions lorsque
Anounymous a publié les échanges de mails entre les différents dirigeants du
parti Nahdha ? Pourtant il s’agit
de preuves tangibles, assez pour engager
des poursuites judiciaires contre ces apprentis dictateurs, voire même contre le
parti tout entier !
On s’acharne sur des appels
téléphoniques d’un richissime homme d’affaire, très proche du pouvoir (tiens,
c’est bien particulier ça, on ne le voit pas ailleurs !) dont on ne
connait pas le contenu !
Je ne nie pas le fait qu’un gouvernement non officiel puisse exister et
que c’est lui qui se cache derrière tous ces problèmes. Mais les nouveaux dirigeants de ce
pays ne pensent qu’à leur propre intérêt. Ils ont compris que seuls les riches
détiennent le vrai pouvoir. M. Zitoun et M. Sallemi l’ont bien compris et leurs
affaires vont bon train. Ici et
ailleurs. Mais ils ont quelques problèmes, ce sont : la précipitation et l’esprit de vengeance.
Contrairement aux scénarios des
films égyptiens ou Hollywoodiens où les riches et fortunés se battent entre eux, les
hommes d’affaires, milliardaires du monde réel
font tout pour s’entendre entre eux et garantir la prospérité de leurs
business. Les deux futurs milliardaires « Khwenji », voulaient plutôt
tacler leurs concurrents et régner sur
cette Tunisie en associant pouvoir politique et financier.
Hélas, cet esprit médiocre, digne
d’un feuilleton égyptien à deux balles, ne les
mènera nulle part, heureusement pour nous.
Pour conclure, il y a tant
de problèmes dans ce pays. Il faudrait commencer par
repenser les réformes de la justice, de l’économie et surtout le côté social.
Qu’on arrête de nous balancer un
os de temps à autre pour détourner notre attention des vrais problèmes de ce
pays. Le peuple a crié haut et fort durant sa révolte, réclamant son droit au
travail, à la liberté et à la dignité. Le gouvernement qui le dirige enchaîne les échecs et
ne trouve pas de solutions à ces problèmes.
Il est temps de le changer et de passer à la vitesse
supérieure : des technocrates au pouvoir et de vraies réformes, avec la
collaboration des Nations Unis et de certains pays amis comme les pays scandinaves. Qu’on arrête ces mascarades et
ces fausses querelles inutiles.