Tuesday, November 13, 2012

WANTED: Kamel Ltaief


Depuis un bout de temps, les militants des cliques et des smart phones, les barbus qui craignent dieu devant les caméras et les riches gauchistes qui parlent sans cesse des droits des pauvres…  qui travaillent chez eux, se félicitent de l’arrestation de M. Kamel Ltaief, ou du moins des poursuites judiciaires engagées contre lui.

Ces « petits intelligents », qui croient fermement en ces différentes théories du complot, pensent que ce gouvernement a enfin pu détenir la tête de la pieuvre mafieuse Tunisienne, ou du communément appelé « gouvernement de l’ombre» et qu’il le fait vraiment, au nom du peuple, par le peuple et pour le bien du peuple!  

Je ne sais pas ce que cette Troïka opportuniste mijote, mais de mon coté je ne peux pas me féliciter d’une telle opération, surtout que des corrompus se sont vu acquittés par la justice de M. Bhiri et d’autres n’ont toujours pas été accusés de quoi que ce soit !
Pire encore, cette maudite Troïka peine à engager des réformes du système juridique Tunisien, à croire qu’ils le font exprès.
De quoi se féliciter donc ? Et ou est parti le principe de la présomption d’innocence mes chers intellectuels et militants de la 25 ème heure ?
Pourquoi n’y a-t-il pas eu autant de réactions lorsque Anounymous a publié les échanges de mails entre les différents dirigeants du parti  Nahdha ? Pourtant il s’agit de preuves tangibles, assez  pour engager des poursuites judiciaires contre ces apprentis dictateurs, voire même contre le parti tout entier !

On s’acharne sur des appels téléphoniques d’un richissime homme d’affaire, très proche du pouvoir (tiens, c’est bien particulier ça, on ne le voit pas ailleurs !) dont on ne connait pas le contenu !

Je ne nie pas le fait qu’un gouvernement non officiel puisse exister et que c’est lui qui se cache derrière tous ces problèmes. Mais les nouveaux dirigeants de ce pays ne pensent qu’à leur propre intérêt. Ils ont compris que seuls les riches détiennent le vrai pouvoir. M. Zitoun et M. Sallemi l’ont bien compris et leurs affaires vont  bon train. Ici et ailleurs. Mais ils ont quelques problèmes, ce sont : la précipitation et l’esprit de vengeance.

Contrairement aux scénarios des films égyptiens ou Hollywoodiens où les riches et fortunés se battent entre eux, les hommes d’affaires, milliardaires du monde réel  font tout pour s’entendre entre eux et garantir la prospérité de leurs business. Les deux futurs milliardaires « Khwenji », voulaient plutôt tacler  leurs concurrents et régner sur cette Tunisie en associant pouvoir politique et financier.
Hélas, cet esprit médiocre, digne d’un feuilleton égyptien à deux balles, ne les mènera nulle part, heureusement pour nous.

Pour conclure, il y a tant de  problèmes dans ce pays. Il faudrait commencer par repenser les réformes de la justice, de l’économie et surtout le côté social.
Qu’on arrête de nous balancer un os de temps à autre pour détourner notre attention des vrais problèmes de ce pays. Le peuple a crié haut et fort durant sa révolte, réclamant son droit au travail, à la liberté et à la dignité. Le gouvernement qui le dirige enchaîne les échecs et ne trouve pas de solutions à ces problèmes.
Il est temps de le changer et de passer à la vitesse supérieure : des technocrates au pouvoir et de vraies réformes, avec la collaboration des Nations Unis et de certains pays amis comme les pays scandinaves. Qu’on arrête ces mascarades et ces fausses querelles inutiles.